Premier gros projet à partir de planches de palettes brutes qu’il a donc fallu corroyer avec mon nouveau système dégo-rabo-aspiration : ça marche !! L’objectif est de pouvoir ranger le bazar de piscine (jeux, tuyau, épuisettes, brassards…), de manière à ce que ça reste dehors, que ça ne puisse pas s’envoler ni trop souffrir du soleil. Il faut que ça soit à bonne hauteur pour pouvoir s’asseoir dessus, et accessoirement que ça ne soit pas trop moche. Je n’ai pas besoin de quelque chose d’étanche (c’est du matos de piscine…) je suis donc parti sur quelque chose d’assez aéré. De même, je n’ai pas besoin d’isoler les affaires du sol, et n’ai donc pas fait de plancher pour ce coffre.

Pour la conception, je suis parti de 4 gros piliers que j’avais trouvé sur une palette un peu particulière, j’ai fait deux rainures dans chaque piliers afin d’y glisser les planches qui forment les côtés. Pour laisser de l’espace entre les planches, j’ai également inséré dans la rainure des « espaceurs ». Les côtés opposés sont identiques, mais les petits côtés sont composés de deux panneaux espacés, alors que les grands côté sont fait avec des planches individuelles un peu moins espacées.

Le couvercle est fait d’un bête assemblage de planches, consolidées par deux traverses. Je n’ai pas mis de charnières, mais vais sans doute rajouter des linteaux pour que le couvercle puisse s’ouvrir sans glisser, en particulier quand ce sont des petites mains qui manipulent tout ça.

La décoration est une tortue marine pyrogravée, sélectionnée par les enfants. J’ai essayé de ne pas faire la gravure trop profonde pour que l’eau n’y stagne pas.

Pour la finition, ponçage intensif, puis j’ai appliqué le saturateur que je mets sur notre terrasse : il faut que ça puisse tenir nos pluies tropicales…

Le rendu final me plaît beaucoup, c’était vraiment ce que je recherchais : on n’a plus l’aspect ultra-brute de la palette qui ne m’emballe pas franchement, mais on voit encore que c’est du bois qui a vécu.

Difficultés rencontrées :

• prise en main de la dego-rabot, qui était mal réglée… après pas mal de galère et de conseils pris sur copains des copeaux, j’ai remis ça d’équerre, et à partir de là, c’est quand même un outil plutôt simple à utiliser. Comme je partais de planches assez différentes, il y a par contre eu pas mal de boulot pour arriver à mettre tout le monde à la même taille.
• j’ai eu quelques soucis de précision avec les espaceurs. Quand on ajoute autant de pièces, le moindre petit décalage se ressent très vite : pour le devant et l’arrière, on a les erreurs de 9 éléments qui doivent à peu près s’annuler pour que tout le monde arrive en haut au même niveau.
• le bois se salit assez vite dehors : j’ai taillé un peu trop tard un arbuste plein de cochenilles qui était juste au-dessus.