Besoin de porte-manteau pour ranger un peu l’entrée, j’avais beaucoup aimé les modèles « piano » vus sur l’air du bois, où on appuie sur le bas d’une « touche » pour rendre disponible une patère. Bon en vrai, on n’en profite assez peu parce qu’évidemment tout est tout le temps ouvert et recouvert de manteaux, mais c’est quand même agréable !
Le principe est donc d’avoir une tige d’alu de 6mm de diamètre qui traverse l’ensemble des « touches », dont une sur deux est mobile et l’autre est fixe. Tout ça s’insère dans un cadre assemblé à coupe d’onglet, renforcé par des clés. Les touches fixes sont assemblées dans des petites mortaises. Les touches mobiles ont la partie basse évidée pour pouvoir basculer et venir se caler contre une butée à l’arrière. Pour donner l’illusion que, une fois fermé, toutes les touches sont identiques, on fait un chanfrein assez important tout autour (nécessaire pour que les touches mobiles puissent pivoter). Enfin, on ajoute des petits aimants pour que ça tienne fermé. Pour la fixation, j’ai fait des trous de serrures, deux vis dans le mur et hop !
Au final, c’est assez solide (en tout cas il n’a pas encore cassé :)), assez pratique, on met pas mal de manteau dessus. Bon par contre on ne le voit presque pas, mais ça, c’était couru d’avance !
Comme on n’a jamais assez de place j’en ai fait deux (un troisième ne serait pas du luxe…). Pas de différence pour le deuxième si ce n’est que j’ai mieux anticipé le fait qu’il fallait prévoir deux barres pour faire le « fond » : une pour les aimants, et une autre pour que les touches viennent en butée. C’est donc un peu plus propre. Par contre, j’ai mal compté, je me retrouve du coup avec deux touches fixes au milieu…